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Surveillance pour un chantier SNPE chantier de réhabilitation de sols pollués
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Surveillance pour un chantier SNPE chantier de réhabilitation de sols pollués

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Pascale Corroyer
Pascale Corroyer Responsable pôle Ingénierie de l'air

Surveillance pour un chantier SNPE de réhabilitation de sols pollués

Mission

Le retour d’expérience du maître d’ouvrage, la société SNPE (Société Nationale des Poudres et Explosifs), faisait apparaître lors du curage d’une zone de stockage d’effluents industriels un risque de présence de substances gazeuses telles que des hydrocarbures, COHV, BTEX, amines.

Antea Group a déployé dans ce contexte un protocole de suivi continu de l’exposition des opérateurs, de la qualité de l’air et du dégagement d’odeurs au cours de travaux sensibles de réhabilitation de cette zone de stockage.

Solution

Les équipes de la Direction Technique et de la DATA d’Antea Group ont mis en oeuvre une surveillance spécifique Air-Odeur à partir des données de l’état de contamination des sols : choix des équipements de contrôle, définition de la stratégie d’échantillonnage, de Groupes d’Exposition Homogène, des seuils d’alerte et de pré-alerte.

Ce dispositif a été déployé durant la réalisation des travaux avec la présence permanente sur plusieurs semaines de techniciens et ingénieurs d’Antea Group.

La qualité de l’air ambiant a été surveillée à l’aide d’un parc de 6 capteurs continus de poussières (PM10, PM2,5) et de COV totaux. Des moyens complémentaires ont été mis en œuvre : la réalisation de 26 mesures par tubes passifs de COV (série de 24 heures et 3 jours) et l’utilisation d’un spectromètre de masse de COV analysant en continu l’air ambiant ou celui de 7 échantillons ponctuels prélevés en cours de phases critiques.

Surveillance pour un chantier SNPE de réhabilitation de sols pollués
Surveillance pour un chantier SNPE de réhabilitation de sols pollués

L’étude de l’exposition des travailleurs a concerné 13 postes de travail, représentant 39 échantillonnages.

Les odeurs ont été surveillées sur 3 périmètres prédéfinis par des relevés olfactifs quotidiens selon la norme NF EN 16841. Nos experts, formés à la quantification et à la reconnaissance des odeurs, ont utilisé notre application digitale ainsi qu’un PID portatif à haute sensibilité.

Une synthèse quotidienne et des points bihebdomadaires ont permis de présenter et d’expertiser les résultats, puis de définir en concertation avec les acteurs du chantier la nécessité ou non de mesures d’adaptation.

Plusieurs molécules ont été identifiées. Les pics ont concerné les opérations d’évacuation et de flegmatisation de la matière. Les alertes ont porté sur le dépassement de seuils en poussières ayant requis un arrosage accru en période à risque. Les odeurs dégagées lors des excavations plus profondes n’ont pas atteint les habitations environnantes.

Cette surveillance continue et concertée en phase chantier a permis d’optimiser les conditions d’intervention pour assurer la sécurité des opérateurs et prévenir tout impact sur le voisinage.

Chiffres clés

  • 5 ans durée de la mission de surveillance du site
  • 3 semaines de travaux par an
  • 6 capteurs continus de poussières et de COV pour surveiller la qualité de l’air ambiant
  • 13 postes de travail concernés

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Air odeur santé

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Rejets atmosphériques, air extérieur et bruit

Pascale Corroyer
Pascale Corroyer Responsable pôle Ingénierie de l'air