Suite à une première dépollution du site du Stade de France (SDF), des hydrocarbures ont été détectés à une profondeur supérieure à 5 m (zone non traitée). Aussi, Antea Group (gestion de projet) et Ménard (traitement des sols) sont intervenus dans le but d’éliminer deux risques : l’émanation d’odeurs dans les tribunes (panique) et les risques d’explosion souterraine.
En raison de la découverte tardive de cette pollution plus profonde, cette deuxième phase de dépollution a dû être réalisée dans des délais très brefs et s’est heurtée à des difficultés d’accès en raison du démarrage du chantier de construction du stade.
Solution
Le diagnostic de pollution a comporté :
une étude historique,
l’installation d’un réseau de piézomètres,
des analyses des gaz et des eaux,
des pompages d’essai des eaux et des gaz en vue d’une modélisation.
Les eaux souterraines ont été pompées et dépolluées par une station installée par sur le site.
Le sous-sol du Stade de France a été mis en dépression sous une membrane. Un réseau de collecte souterrain a été installé pour que les gaz du sous-sols soient drainés, pompés par cinq dispositifs de venting et incinérés avant leur rejet dans l’atmosphère.
Résultats
Une campagne de mesures des gaz d’atmosphère près du Stade de France, au niveau de la pelouse et surtout du sous-sol des tribunes et des vestiaires, a confirmé l’absence d’émanation des gaz du sous-sol.
Bien que l’objectif de l’opération visait à maintenir les gaz dans les sols, les opérations de traitement de la nappe et le pompage des gaz ont concouru à l’élimination de la quasi-totalité des hydrocarbures du sous-sol.
Depuis 2000, des périodes d’une semaine de pompage des gaz ont lieu entre 2 et 4 fois dans l’année. Ces pompages permettent d’évacuer les gaz accumulés sous la pelouse et les tribunes. Des mesures de gaz sont faites durant ces périodes de pompage ainsi que régulièrement chaque année. Antea Group assure l’organisation et la mise en œuvre de ces pompages ainsi que la maintenance et l’entretien du dispositif.